Organes: Leucémies chroniques

Étude GFM-DAC-CMML : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement par décitabine avec ou sans hydroxyurée (Hydréa), par rapport à l’hydroxyurée seule, chez des patients ayant une leucémie myélomonocytaire chronique avancée. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par décitabine avec ou sans hydroxyurée, par rapport à hydroxyurée seule, chez des patients ayant une leucémie myélomonocytaire chronique avancée. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement par décitabine administré en perfusion intraveineuse, tous les jours, pendant cinq jours. Ce traitement sera répété tous les vingt-huit jours jusqu’au décès, ou la transformation de la maladie en leucémie aiguë myéloblastique (LAM), ou la progression de la myéloprolifération après un minimum de trois cures de traitement. Les patients ayant un taux de leucocytes > 30 G/L, recevront des comprimés d’hydroxyurée, pendant les trois premières cures de traitement. Les patients du deuxième groupe recevront des comprimés d’hydroxyurée administrés tous les jours jusqu’au décès, ou la transformation de la maladie en leucémie aiguë myéloblastique (LAM), ou la progression de la myéloprolifération après un minimum de trois cures de traitement. Les patients seront revus après trois et six cures de traitement et à la sortie de l’étude. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen biologique (un prélèvement de sang et biopsie).

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Etude PIO2STOP : étude de phase 2 visant à évaluer la combinaison de la pioglitazone et d’un traitement par inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique (LMC) en échec d’une première tentative d’arrêt du traitement par ITK dans le but de préparer une nouvelle tentative d’arrêt du traitement. La leucémie est un cancer du sang caractérisé par un nombre anormalement élevé de globules blancs. Elle évolue en 3 phases, en fonction du nombre de cellules sanguines et des symptômes, dont la phase chronique qui peut durer plusieurs années. Les thérapies ciblées, telles que les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK), comme l’imatinib, permettent de bloquer de façon assez sélective l’activité des cellules cancéreuses. Ces nouvelles stratégies thérapeutiques permettent de contrôler plus efficacement la maladie et de guérir de plus en plus souvent. Environ 40 à 60% des patients arrêtant leur traitement par ITK après une guérison de leur maladie, feront une rechute moléculaire, c’est-à-dire que l’on pourra observer de nouveau la présence de la maladie au niveau moléculaire. Lorsque les patients reprennent le traitement par ITK, l’efficacité à l’arrêt de celui-ci est seulement de 20%. La pioglitazone est un traitement par voie orale bien toléré et qui agit de façon à augmenter l’efficacité des ITK. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité de la pioglitazone combinée à un traitement par ITK chez des patients ayant une leucémie myéloïde chronique après une rechute moléculaire à la suite de l’arrêt d’un traitement par ITK. Les patients recevront de la pioglitazone et un ITK par voie orale, tous les jours, pour un maximum d’un an. Les concentrations de pioglitazone et de l’ITK seront évaluées après 2 mois de traitement. Un prélèvement sanguin sera effectué tous les mois pendant 6 mois, tous les 3 mois les 6 mois suivants et 2 fois par an lors de la 2ème année. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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ICLL 03 RICAC-PMM : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunointervention préemptive après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une immuno-intervention pré-emptive et standardisée après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients greffés pour une leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic, à partir d’un donneur familial HLA identique ou un donneur non apparenté HLA compatible (10/10). Les patients recevront avant la greffe un conditionnement d’intensité réduite associant de la fludarabine, du busulfan et du sérum antilymphocytaire . Après la greffe une immuno-intervention pré-emptive sera réalisée en l’absence de réaction sévère du greffon contre l’hôte. Elle consistera à adapter les traitements immunosuppresseurs et à réaliser éventuellement des injections de lymphocytes du donneur en fonction de la réponse au traitement. La réponse au traitement sera évaluée cliniquement et par la quantification de la maladie résiduelle (MRD) réalisée en cytométrie de flux. L’évaluation de la MRD sera réalisée chaque mois pendant les six premiers mois, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après l’allogreffe. En fonction du taux de MRD, on pourra être réalisée une décroissance plus ou moins rapide du traitement immunosuppresseur par ciclosporine et si besoin des injections de lymphocytes du donneur, l’objectif de l’essai étant d’obtenir une MRD négative à 12 mois post-greffe,

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Étude MAPPYACTS : étude multicentrique, preuve de conceptvisant à la stratification thérapeutique au moyen de la génomique à haut débit « mappyacts » chez des enfants ayant des tumeurs pédiatriques réfractaires ou récurrentes. Le cancer est la première cause de maladie mortelle chez les enfants et les adolescents. Le développement de nouvelles technologies d’analyse génétique à haut-débit permet de classer dorénavant la tumeur en fonction de son profil génomique et de ses caractéristiques biologiques. Cette information permet une médecine personnalisée avec des traitements qui ciblent spécifiquement une altération moléculaire chez le patient, ce qui permet de donner à chaque patient le traitement qui va être le plus efficace pour sa tumeur. L’objectif de cette étude est de fournir un profil moléculaire des tumeurs pour des patients ayant une tumeur pédiatrique récurrente ou réfractaire et de faire bénéficier ces patients d’un nouveau médicament ciblé. L’étude se décomposera en 4 étapes : 1 - Sélection du patient. 2 - Biopsie ou résection de la tumeur et prélèvement sanguin. 3 - Analyse moléculaire et bio-informatique du tissu tumoral pour obtenir des données sur des altérations, des mutations et des profils génétiques. À titre exploratoire, d’autres analyses génétiques seront faites pour détecter des nouveaux événements qui peuvent être pertinents et mieux comprendre l’évolution de la tumeur. 4 - Interprétation des données d’altérations génétiques et recommandation d’une stratégie thérapeutique dans le cadre d’une réunion pluridisciplinaire thérapeutique de biologie moléculaire. Les résultats le plus importants seront discutés lors des réunions hebdomadaires de concertation pluridisciplinaire pédiatrique interrégionale (RCPPI) avec les oncologues pédiatriques impliqués dans l’étude. Ensuite le patient pourra être inclus dans une étude thérapeutique ou recevoir une thérapie ciblée sous réserve d’obtenir une autorisation temporaire d’utilisation nominative. Dans ce cas, les patients seront suivis par l’évaluation des données sur la réponse au traitement, la survie sans progression et la survie globale.

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